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Mitsuhiro

Tout d’abord je veux mentionner que Osaka n’était qu’une ville mercantile connu à l’époque Edo par son port: Sakaï avec sa propre administration et ses grossistes et ses courtiers par lesquels passait la plupart des produits et ceci grâce au Shogun Hideyoshi. Le dialecte local dénotait d’un humour très particulier que l’on retrouve dans les netsuke.

 

Une oeuvre d’art est l’émanation de l’artiste, de sa personnalité et de son caractère. Des détails peuvent être considérés comme des tics inconscients dénonçant sa personnalité. Le célèbre et créatif Mitsuhiro  est né à  Onomichi en 1810 (Bunka7)  et déménagea à Osaka en 1826 pour apprendre le métier de fabricant de plectres de biwa et de shamisen Pendant 10 ans il utilisa les chutes d’ivoire pour apprendre à sculpter des netsuke . Ses oeuvres nous donnent une image de sa personnalité. Ce Chidori, un pluvier a un oeil anxieux et interrogateur  fig1

 

On ne réalise pas à quel point la vie d’un apprenti était dure, Il devait nettoyer l’atelier et les outils, les aiguiser, préparer les matières servant au polissage et regarder son maître travailler sans que celui-ci ne lui donne aucune explication. Il devait apprendre en le regardant , comprendre et apprécier la qualité du matériaux  Mitsuhiro étudia l’ art de  la sculture en travaillant sur des petites chutes d’ivoire ce qui explique le grand nombre d’ojimé portant sa signature.

 

Il semblerait, au vu de ce manju de la collection Katchen fig. 2, que Mitsuhiro habita Tama no ura dans le canton de Kibi, au nord de Okayama actuellement Kitaku, à l’Est de Hiroshima (vers 1850).  Après Osaka il était allé à Akashi à l’Ouest de Kobe (1844-1848), c’est alors qu’il travailla pour Naito Toyomasa qui n’a jamais travaillé l’ivoire et  qui lui demandait de petites incrustation pour des Tonkotsu ou des bokuto comme içi fig 3 où il a signé le Kurikata. On sait par une lettre adressée à Toyomasa qu’il était déjà en mauvaise santé en  Koka II. Puis il s ‘est retiré à Onomichi en 1858 où il mourrut en 1874 à 66ans. Onomichi est à 50km de Hiroshima et 50km de Tama no ura qui est à 100km de Akashi .( Nous verrons dans un autre article ses liens avec Hakuryu.)

 

On dit qu’ en 1837 il écrivit un livre  contenant les netsuke qu’il fit : le Takarabukuro  fig 4  il avait alors  28 ans, ceci conciste à dire que la plupart de ses netsuke aurait été fait pendant son apprentissage ce qui n’est pas possible. Ce livre a était publié en anglais et japonais moderne avec des photos de netsuke que je considère comme étant de ses élèves n’en déplaise à certain. Mais aucun de ses dessins ne furent publiés ni son écriture dont voici un exemple fig 5 et 5a avec ce netsuke d’une gourde (hyotan) ayant la forme d’une oie en train de se lisser les plume.  Ayant été  adopté par une autre famille il n’aurai pas pu utiliser le nom de Ohara Mitsuhiro avant la fin de son apprentissage,  c’est à dire 26 ans. Il n’aurait pu faire 252 netsuke en deux ans . Personnellement je pense qu’il a commencé à écrire ce livre quand il avait  28 ans et notait les pièces qu’il faisait .

 

J’ai passé une nuit à étudier l’original  du Takarabukuro écrit en sosho (écriture cursive ). Il dit "Ce qui figure actuellement sur ce cahier, ce sont les notes que j’ai prises à chaque fois que je sculptais. Bien que cela témoigne de la maladresse de mon travail, ces notes sont une aide précieuse pour mon travail. J’appelle ce cahier Takarabukuro", (Sac à trésor) et il signe  Ohara Mitsuhiro ci-devant habitant Onomichi au printemps de l’année du coq, cadet du feu, Tenpô 8 (1837) 

J’ai vérifié la façon dont il traçait le Kanji “Mitsu” fig 6 le 4ème trait fait toujours un angle quelque soit le mot dans lequel il se trouve et le pinceau ne quitte pas le papier entre le 3ème et le 4ème trait. Le 6ème  trait a un mouvement typique, une courbe au début et une fin pointue où le pinceau quitte le papier. Il n’y a aucune raison de douter de la signature de Mitsuhiro sur de petite chose comme sur cette plaque servant à fermer une blague à tabac fig.7

Le colophon de ce recueil est du fils de  Mitsuhiro qui écrit : Mon père Mitsuhiro est né en Bunka 7 (1810) à Watashiba-machi, Nidô-chô dans la ville d’Onomachi1. A 17 ans, selon son  désir, il monte à Ôsaka et entre comme apprentis pensionnaire chez un négociant d’ivoire, fabricant de plectres de shamisen. Là, il s’exerce à sculpter sur des débris d’ivoire, selon la technique de son maître. Dès lors, au fil des jours il devient de plus en plus habile. C’est alors qu’il se fait adopter par une autre famille et chaque jour, il progresse davantage dans son métier. Son nom devient connu dans les trois préfectures de Tôkyô, Ôsaka et Kyôto. Malheureusement, comme il tombe toujours malade, à l’âge 48 ans, il revient à Onomichi. Il guérit et continue à sculpter. Mais le 2 du 4éme mois de Meiji 8 (1875), il attrape une mauvaise grippe et reste confiné.  Son état s’aggrava et le 2 du 8éme mois de la même année, à l’âge de 68 ans, il part pour le voyage sans retour.  Son nom posthume est : Sessadô Kôkô Shinji  (son nom professionnel était Sessadô Mitsuhirô.  Sa tombe se trouve dans le cimetière du temple zen Tennei-ji (photo à la fin de l'article). Il aimait avec passion la poésie et lorsqu’il habitait Osaka, son maître en poésie lui avait donné le nom: Daizôtei Kibamaru (Le pavilion du gros éléphant bloc d’ivoire).

 

Si l’on admet que le No°. 39 du Takarabukuro est le No. 174 de la collection  Szechenyi  signé et daté (tsuchimoto momijizuki Ohara Mitsuhiro) automne 1839 Ex Winkworth 1932, Newstead 1972-1984 Ex Meinertzhagen il y a une impossibilité ou vous devez admettre qu’il fit plusieurs fois ce sujets. Mais  39 pieces en deux ans est possible. Au No. 40 il semble donner des conseils à ses étudiants. Un an après la vente Szechenyi apparaissait chez Bonhams une autre pièce portant la même date et il en existe une troisième dans la de Hull Grundy au British museum signé Shigaï koyo tsuki  Ohara Mitsuiro (le mois des feuilles rouges 1839 , sont-il de la même main? C’est peu vraisemblable Je pense qu’à l’origine celui fig 8   a été dans les mains de Yamanaka qui a fait faire les autres mais il faudrait vérifier si Meinertzhagen l’a acheté à Yamanaka

 

Les grands maitre ont un style qui leur est propre alors que les artisans cherche à contrefaire et imiter. Lorsqu’il eut la quarantaine c’est à  dire  Bakumatsu (1853-1857), la réputation de  Mitsuhiro  s’étendait à Kyoto et même Edo. Il fit des imitations de porcelaine  en ivoire comme cet  Hotei  de la collection de Virginia Atchley . Le netsuke  de Hotei en ivoire imitant un en porcelaine signé Mitsuhiro  et  daté 1841 de la collection Hull Grundy au British Museum est une autre preuve que le Takarabukuro n’était pas terminé en 1837 et celui signé Mitsushige montre la similarité la seule differance est dans l’expression du visage. il ne fait aucun doute qu’il fut son meilleur élève et digne successeur a qui il légua le secret de sa teinte et peut être un deuxième volume de cet ouvrage. Ces netsuke sont souvent décrit comme des imitation de Bizen, mais s'il avait voulu imité cette céramique il aurait utilisé du bois à cause de la couleur, de plus il parle d'imitation de produit de Fushimi Fig.17.

 

Un marchand a fait courir le bruit qu’il n’avait pas eu d’élève pour mieux vendre toutes les copies et se remplir les poches. Certains prétendent que Mitsuhiro changea son écriture mais je n’en crois pas un mot. Mitsuhiro était devenu célèbbre; avec Kaigyokusai ils étaient  considérés comme les deux meilleurs sculpteurs. Les marchands devaient faire face à la demande et comme Mitsuhiro avait des élèves de talent on leur demanda de signer Mitsuhiro qui se vendait plus cher. On voit que le Mitsu de son élève Mitsusada est très different fig.9. Mitsusada utilisa le même  Kakihan Ohara, on peut pense qu’il était de la même famille, mais Ueda Reikichi avait tord de croire qu’il avait vécu avant  Mitsuhiro. En fait, c’est un artiste Meiji qui travailla pour l’ exportation et signa du nom de son maître.Il est évidant que Yamanaka avait un atelier d’anciens sculpteurs pour fabriquer à la demande puisqu’il envoyait des lettres aux collectionneurs dés 1894  leur demandant ce qu’ils recherchaient. Il avait recruté Sawaki Masakazu pour faire des Tomokazu et des élèves de Mitsuhiro qui en eut plusieurs: Masahiro, Mitsushige, Mitsusada, Mitsunaga, Shigemitsu, Mitsutama alors qu’il était à Osaka. Certains de ses élèves étaient d’excellents sculpteurs.  Mitsushige était aussi bon que son maître mais avec plus de joie de vivre. Quand on regarde la façon dont  Mitsushige trace le kanji Mitsu fig.10 dans sa signature on voit que le 4ème trait est horizontal et très different de celui de Mitsuhiro.Cet acteur de Nô fig.11   a été fait par Mitsunaga.

 Le problème est de distinguer les pièces authentiques de Mitsuhiro  de celles très bonnes faites par ses élèves. Le fini de l’ivoire teinté et son lustre crémeux et chaud qu ‘ils n’ont généralement pas su atteindre. Ce chien assis fig. 12 attendant tristement quelque chose est visiblement de Mitsuhiro il y a projeté sa personnalité, c’était un artiste sensible et timide qui fut souvent malade. Le sanglier fig. 13 est timide ce qui n’est pas l’adjectif approprié pour un sanglier.Le Fukusuke de Mitsuhiro fig.14 est celui de gauche il est triste alors que c'est un porte-bonheur tandis que ceux de ses élèves  sont joyeux ce qui plus logique.  Mais Mitsuhiro n’était pas en bonne santé et comme l’oeuvre d’un veritable artiste est le reflet de sa personnalité c’est une façon d’authentifier ses œuvres. Ni le Fukusuke ni  le sanglier ne sont  dans le Takarabukuro ce qui me fait dire qu’il a écrit un autre livre qui a pu être gardé par un de ses élèves. Le petit fils a encore des documents des kyoka et des dessins mais avec quelques gribouillis d'enfant car nul n'avait pernsé qu'il puisse avoir une quelconque valeur.

Dans ce Baku fig. 15 il manque la simplicité et la pureté des lignes, la subtilité des détails que nous attendons d’un Mitsuhiro. C’est l’œuvre de Mitsushige, on peut  comparer l’écriture en kanbun avec celle de Mitsuhiro dans le Takarabukuro. Mais pourquoi en Kanbun et pas en Kaisho? Le texte  dit que le baku mange les cauchemards et chasse la malchance je doute fort qu’un Japonais eu besoin d’une telle précision d’autre part on remarquera que le texte fut écrit après que les himotoshi soient creusés la ligne  déviant subitement .Le Baku fig.16 de la collection Katchen est probablement une pièce authentique mais la photo de la signature n’est pas reproduite dans le livre ce qui est regrêtable seul des kanji inutiles accompagnent la pièce mais on voit bien la différence avec la pièce de droite surtout dans l’expression, le poil est plus fin et il a plus de vie, le dos courbé et les yeux inquiet tournés vers les cieux.

Son recueil Takarabuguro a été publié en japonais moderne avec une  traduction anglaise et des illustration de netsuke prétendus de Mitsuhiro en fait bon nombre de ces illustrations sont des netsuke fait par ses élèves après sa mort comme celui-ci fig 18 le poisson et le bambou sot trop raide pour être de Mitsuhiro le la signature est similaire à celle de Mitsunaga et je ne parle pas du plat au décor chinois plus tardif. Il suffit de comparer cette pièce avec la fig.19 dans laquelle il n'y a aucune raideur et où les courbes en appellent d'autres. A cause de la parussion de ce livre sans l'accord de la famille on ne peux plus prendre des photos de ces documents.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Fig.20

 

Firstly, I would like to mention that Osaka, while a very large well known city today was, in the Edo Period, only known by its harbour the port of Sakai. It was a purely mercantile town with its own administration started and encouraged by the Shogun Hideyoshi. It was a place of wholesalers and brokers who dealt in the products of the whole country. The local Sakai dialect betrayed a humour all of its own and this was extended to the carving of netsuke which was almost always humourous!

A work of art is an emanation from the artist who fills it with Himself. Details of carving or painting  may be regarded as significant hieroglyphics of the unconsciousness of his personality. When you have a chance to know an artist, then you can see if the netsuke fits with his personnality.

Mitsuhiro a famous artist, whose designs are very inventive, was born in Onomichi in 1810 (Bunka7) and moved to Osaka in 1826 to first become an apprentice to a maker of shamisen plectrum. He studied for 10 years using ivory waste. His netsuke convey an image of his personality.  His Chidori has an inquisitive eye, a bit anxious. Fig 1

Many people do not realise what a hard life it was being an apprentice. He had to clean the workshop, take care of the tools and sharpen them, prepare the polishing materials and watch his master while he was working. The master would never give him any explanations, he had to learn by watching him. He had to learn to understand and truly appreciate the quality of the material. The apprentices learnt through experience. Mitsuhiro studied the art of carving from working on small bits of waste ivory. This accounts for the large number of ojime. 

We know that from time to time he was working for Toyomasa to make ivory inlays for Tonkotsu or bokuto as you can see the signature on the kurikata, fig 3 and that he was already in poor health during the  Koka period(1844-1848). At that time he moved to Tama no Ura in Kibi gun in the north of Okayama  now Kitaku,  Since  there is a manju in the Katchen collection Fig 2 which prouve it  Then he went back to his birth place Onomichi in 1858 where he died in 1874 at 66 years old.

He is suppose to have completed writing Takarabukuro (treasure bag. a book detailing netsuke he had carved) in 1837 when he was 28, which would mean that most of the netsuke in it would have been made while he was an apprentice.

He can't have done any in the first three years of his apprenticeship and the first ones must have been clumsy, so I do not think he would have signed them. If we allow him another couple of years, then he would have made about 50 netsuke a year which means roughly one a week and if that went on throughout his life, that would mean that he made over 2.000 netsuke.

I spent a whole night studying the original Takarabukuro Fig 4 that he wrote in sosho fig.5 (a cursive running hand writing while kaisho is a square writing). I have checked the way the Kanji “Mitsu” was written  and found that the fourth stoke appears at an angle, the angular nature of the stroke is seen in every word in which it appears and the third and fourth are linked without the brush leaving the paper. The 6th stroke typically has a flowing movement with a curved starting point and a pointed end where the brush leaves the paper.  Fig 6.

 

If you consider that (Fig.8)  No. 39 of his Takarabukuro is the No. 174 of the Szechenyi collection signed and dated (tsuchimoto momijizuki Ohara Mitsuhiro) autumn 1839 that does not fit, or you have to consider that he made a number of the same subject later on. But 39 pieces in two years is possible. More over there are several similar netsuke with the same date that is impossible and some were made for export by his pupil. In the Takaeabukuro Under No. 40  it seems that he gives advice to students. I would be inclined to think that he started to write his Takarabukuro when he was 28 and made a note every time he carved a piece. I am quite sure there was an other volume since there are some subject that you do not find in that one

 

Great masters have an individual style, while t hose who are finding their way tend towards mimicry. In his 40’s, which means roughly Bakumatsu (1853-1857), Mitsuhiro reputation spread from Osaka to Kyoto and even Edo.  He made a number of imitations of what I thought, because of the color, to be a molded Hirado porcelain in ivory like Hotei or Fukusuke on which you can see the line where the mould join and as well the smouth line in the porcelain design and Mitsushige did as well. Such pièce are sometime describe as copy of Bizen but if he would have copy a Bizen he would have try to imitate the brown dark clay. And in his Takabukuro there is a mention of Fushimi yaki Hotei. Fig.17

The problem is to distinguish between the pieces signed Mitsuhiro that are genuine and those, which are good enough, but doubtfully done by him like Fukusuke fig.14, a talisman which is supposed to bring happyness, the left one which is sad is by Mitsuhiro while the smiling others are by hispupils.

Again we can see that in his dog , in the Cuturi collection fig 12, sadly waiting for something in which Mitsuhiro has projected his personality, that he was a shy and sensitive man . If you consider that this dog as well as the Fukusuke and the shy boar Fig 13  are not in the Takarabukuro we can imagine that he made an other note book who might have been kept by a pupil  As well in this boar, which looks timid, but is not the kind of adjective you would normally associate with a wild boar. In fact that fits well with the carver who did not have a good health and good artists always put something of their personality in their carving which is a good way to find out if the piece is genuine.  There are a number of 20th century fakes signed Mitsuhiro, which looks stupid and has no sign of wear, or like the loquat.

In fact he took a few students: Masahiro, Mitsushige, Mitsusada, Mitsunaga, Shigemitsu, Mitsutama when he was in Osaka.  Some were pretty good, Mitsushige was a very good artist and I would say as good as Mitsuhiro. When you look at the way Mitsushige carved the kanji Mitsu in his signature Fig 10 you see that the 4th stroke is horizontal and quite different than the one made by Mitsuhiro

The Hotei ivory netsuke imitating porcelain signed Mitsuhiro  and dated 1841 is an other proof that the Takarabukuro was not completed in 1837 and the one signed Mitsushige shows how similar they are and that Mitsushige was deffinetly his pupil, there are difference in the face.

This Baku Fig 15 lack the simplicity and purety of the line and the fine subtle use of detail we expect from Mitsuhiro. There is a similar pièce in the Katchen collection Fig 16 which is likely to be the work of the master but since there is no photo of the signature we cannot be sure. ( the fact that  no signature are illustrated in the book does not allow the identification and the authenticity of the pièces which is a great shame) anyway it is easy to see that they are not from the same hand and we can be sure that Fig 15  was also carved by Mitsushige, you can compare the writting in kanbun with Mitsuhiro writting in the Takarabukuro fig17. But why in Kanbun and not in Kaisho? The text says that it is thought that baku eats bad dreams and wards off misfortune. I doubt that a Japanese would need such particulars and the sinuous second line shows that it was written after the drilling of the himotoshi 

Some people like to think that Mitsuhiro changed his style of writing, but I cannot accept or believe in this theory. dealers had to meet with the demand and since Mitsuhiro had pupils they were getting more money if the work was signed Mitsuhiro and exported through Yamanaka. We have the letter in which Yamanaka prétend to provide all the netsuke that collectors wanted and asking them to let him know the subject and signature they were looking for.

and it is the same for Mitsusada Fig 20 Since he used the Kakihan Ohara,   it means he was from the same family, but Ueda Reikichi was wrong when he gave him as living before Mitsuhiro. In fact, he is an early Meiji artisit and worked for export when he signed with his masters name. Five of his pupils  signed Mitsuhiro because Westerners asked for Mitsuhiro and even to day there are some carvers who are making some Mitsuhiro. So you better know the involontary twitch of an artist  to get genuine pièces,

 His Takarabuguro has been published in modern Japanese with English translation and picture of so called Mitsuhiro netsuke in fact a number of the illustrations are netsuke made by his student after he died. If you compare Fig 18 the fish is too stiff to be by him and the design of the dish is Chinese and from the Sino-Japanese war periodand the signature is likely to be from the hand of Mitsunaga. If you look at the fish fig.19,  you do not find the same stiffness   there are only flowing, curved lines (which called each others in the left one and no straight lines in the plum branch.  that would be more likely to be my Mitsuhiro. While in the other one on the plate, both the fish and bamboo are very stiff and the bamboo should come out of the mouth, not as it does here. The grand son has still some documents Kyoka and designs but with some child's scrawl  since they never thought it was of any interest but as this book was published without his agreement it is not anymore possible to take photos. Mitsuhiro is burried with the kaïmyo Sessadô Kôkô Shinji in the Tennei-ji  and you can see his tumb at the top of the english version Fig.20.

 

 

 

Figure 1 .

Figure 2 .

Figure 3 .

Figure 4 .

Figure 5 .

Figure 6 .

Figure 7 .

Figure 8 .

Fig. 9 Mitsusada signant Mitsuhiro .

Fig. 10 Mitsushige  

Figure 11 .

Figure 12 .

Figure 17 .

Figure 19

Figure 13 .

Figure 14 .

Figure 15 .

Figure 16 .

Cimetière du Tennei-Ji et tombe de Mitusuhiro 

Figure 18 .

ojime .

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